Des crĂ©ateurs africains gagnent en visibilitĂ© grâce Ă TikTok, propulsant les cultures africaines sur la scène mondiale. Cependant, la face cachĂ©e de l’application soulève des prĂ©occupations : modĂ©ration lĂ©gère, contenus toxiques et blocages dans certains pays pour raisons politiques.
Si je demande ce que le rugbyman kenyan Dennis Ombachi, la comédienne nigériane Charity Ekezie et la créatrice sud-africaine Princesse Sachiko ont en commun…
👉 Peu de gens sauront répondre.
Mais si j’ajoute Khaby Lame, là , tout devient clair n’est-ce pas ?
Ce créateur d’origine sénégalaise est aujourd’hui le plus suivi au monde sur TikTok.
Et comme lui et ceux cités plus haut, plusieurs créateurs africains, explosent leur visibilité grâce à l’appli.
TikTok est ainsi devenu un tremplin et un accélérateur de la visibilité culturelle panafricaine.
Aujourd’hui, grâce à ce réseau :
→ Des dialectes locaux qui deviennent viraux à l’international.
→ Des danses traditionnelles sont reprises dans le monde entier.
→ Une identité numérique africaine se construit… enfin.
Mais derrière les paillettes du succès, il y a l’envers du décor. Et il est sombre.
TikTok est aussi réputé pour :
❌ Sa modération très légère
❌ Ses dérives virales
❌ Ses contenus jugés « toxiques » pour les jeunes
L’application a même été bloqué dans plusieurs pays africains dont le Sénégal, la Somalie, le Soudan…principalement pour des raisons politiques et de sécurité nationale.
Résultat ? Certaines marques africaines, et non des moindres on fait le choix de bouder TikTok, malgré son énorme audience.
Mais voilĂ , TikTok veut redorer son image.
La semaine dernière, à Cape Town, la plateforme a annoncé avoir supprimé plus de 15 millions de vidéos en Afrique pour non-respect des règles.
Un effort louable… mais est-ce suffisant ?
Doit-on imposer s’inspirer du cas États-unien pour menacer TikTok de fermeture complète sur le continent ?
Faut-il réguler plus fermement pour préserver nos valeurs culturelles ?
Ou faut-il faire confiance à l’application chinoise et la laisser faire ?
Le débat est ouvert. Et il nous concerne tous. Africains, créateurs, marketeurs.
Donne-moi ta position dans les commentaires.
🤚 Je te promets de la lire avec attention.