Les bots IA génèrent seulement 4,3 % du trafic de recherche traditionnel sur Google, avec des taux de référencement très faibles. Les éditeurs doivent gérer leur interaction avec ces bots pour maintenir leur visibilité en ligne sans nuire à leur référencement naturel.
En dépit des affirmations optimistes de certaines entreprises du secteur, les chiffres révèlent une situation bien différente. Tollbit, la plateforme, qui collabore avec des éditeurs renommés comme TIME et Adweek, a présenté des données montrant que les clics issus des bots IA représentent à peine 4,3 % du trafic généré par la recherche traditionnelle sur Google.
La startup explore le phénomène des moteurs de recherche et chatbots basés sur l’IA générative et déploie ses efforts pour négocier des accords concernant le scraping des contenus avec les grandes entreprises technologiques.
Selon ses statistiques, les moteurs de recherche basés sur l’IA affichent un taux de référencement de 0,74 % par scrap, tandis que celui des chatbots est de 0,33 %. Bien que ces chiffres soient déjà faibles, ils pourraient même être surévalués à cause de l’utilisation de user agents tiers et dissimulés.
En comparant ces données aux résultats traditionnels sans IA de Google, il apparaît que les moteurs de recherche IA renvoient environ 91 % de clics en moins, et les chatbots, 96 % de moins.
Les sites collaborant avec TollBit ont observé une présence intense des bots IA. En moyenne, un site est visité deux millions de fois par ces automates en un trimestre, avec des visites répétées jusqu’à sept fois sur une même page. Cette intensité est particulièrement prononcée sur les sites de vente, où une même page peut être scrutée jusqu’à 16 fois par ces bots durant la même période.
L’analyse a également démontré une multiplication par deux du trafic des bots IA entre le troisième et le quatrième trimestre 2024. Cette montée en puissance souligne la croissance de la demande de contenu de la part des éditeurs à chaque question posée aux IA.
Panigrahi, CEO de TollBit, souligne l’importance pour les éditeurs de gérer cette interface avec les bots sans compromettre leur présence en ligne.
La complexité s’accentue avec la diversité des bots employés par les grandes entreprises, comme Google, qui utilisent des robots tant pour l’indexation que pour la collecte de données à des fins d’IA.
Olivia Joslin, cofondatrice de TollBit, rappelle la délicatesse de vouloir bloquer ces bots sans affecter négativement le référencement naturel, étant donné la polyvalence d’utilisation de ces robots.
Dans ce paysage en pleine évolution, les éditeurs et plateformes doivent naviguer avec soin pour tirer parti de l’intelligence artificielle tout en préservant leur visibilité et leur sécurité en ligne.
📌 Source(s) et inspiration(s) :
Next.Ink – Les chatbots IA ne ramènent quasiment pas de trafic aux éditeurs de sites
En Bref
- Les bots IA génèrent seulement 4,3 % du trafic issu de la recherche traditionnelle sur Google.
- Le taux de référencement des moteurs de recherche IA est de 0,74 %, tandis que celui des chatbots est de 0,33 %.
- La gestion des bots est cruciale pour les éditeurs afin de maintenir leur visibilité en ligne sans nuire à leur référencement naturel.